lundi 28 avril 2008

Refusons la casse de l’éducation !

La casse de l’Education décidée par le gouvernement Fillon atteint désormais un niveau jamais atteint. Nous devons nous mobiliser aujourd’hui contre les suppressions massives de postes et de moyens qui sacrifient l’avenir de notre génération à des logiques d’économies budgétaires !

· Le budget 2008 prévoit 11 200 nouvelles suppressions de postes après les milliers déjà supprimés depuis 5 ans. Ces nouvelles réductions de moyens vont surcharger encore plus nos classes et dégrader davantage nos conditions d’étude. Le suivi individualisé des élèves sera de fait rendu impossible dans des classes surchargées. Les disparitions d’options, notamment les options artistiques ou les langues, risquent de réduire les choix proposés aux élèves. A JBD c’est plus de 233 heures supprimées et la quasi-totalité des options sacrifiées.

· Le Bac est lui aussi l’objet d’une volonté de réforme sans consultation des lycéens ! Les déclarations sur l’instauration possible d’un Bac unique qui impliquerait la suppression des filières au lycée n’ont été précédées d’aucun débat, alors même qu’aucune garantie sérieuse n’a été donnée aux élèves sur les conséquences de la réforme du Bac pro et le maintien du BEP !

· Parce que notre éducation est aujourd’hui menacée, il faut se mobiliser fortement. En ce sens, forts de nos convictions pour plus d’égalité et de justice, les lycéens de JBD comme ceux de toute la France se mobilisent pour défendre leur éducation.


· Organisation désastreuse dans l'enseignement des langues étrangères et dans les choix proposés, A JBD c’est la totalité des classes européennes qui seront supprimées ainsi que le grec, le latin et les autres langues rares.

· Des fermetures de classes ont lieu alors que les chiffres locaux montrent au contraire un réel besoin de nouvelles ouvertures. Les cours risquent d’être de plus en plus souvent difficilement assurés et les absences fréquemment non remplacées dans les collèges et les lycées. A JBD deux classes de seconde seront supprimées alors que les prévisions n’affichent pas une baisse des effectifs pour la rentrée 2008.


L’Éducation Nationale ne peut plus continuer à être victime d’une politique d'économie à tout prix. Les réactions du monde éducatif doivent êtres de plus en plus fortes pour obtenir une vraie concertation et une politique ambitieuse ayant pour but de faire réussir tous les élèves.

L'Etat par les moyens qu'il donne aux établissements doit être le garant du droit à la réussite de chaque jeune.

Mobilisons-nous !

Aucun commentaire: