samedi 3 mai 2008

Département mort et lycéens actifs (Midi Libre)

Département mort » et lycéens actifs

« JBD bloké » , « Non aux élèves incultes » ou encore « Adieu les arts », les slogans étaient a ccusateurs et accrocheurs. Mardi matin, devant le lycée Jean -Baptiste Dumas à Alès, plusieurs centaines de parents, élèves, enseignants, représentants syndicaux, s'étaient rassemblées pour manifester.

Mobilisés et déterminés à faire changer le gouvernement de position concernant sa politique, ils appelaient à un « département mort ».« On espère que ça marche. Les collèges alésiens ont, en partie, suivi le mouvement : très peu d'élèves étaient en cours ce matin à Racine ou à Salindres, par exemple » , se réjouissait Dellie Muller, présidente de la FCPE du Gard.

Le mouvement a débuté en milieu de matinée, avec un parcours « symbolique » pour
les manifestants : collège, primaire puis maternelle, afin de rappeler que « toute l'Éducation nationale est touchée ».

« JBD est le seul lycée public du bassin alésien. Nous essayons de contacter tous les maires des communes alentours pour arriver à voir le recteur ensemble. Nous sommes unis : on ne fait pas grève pour faire grève ! » , poursuivait la représentante des parents d'élèves.

Les revendications et craintes étaient nombreuses : des options facultatives seraient en danger (options sportives, artistiques, langues rares ainsi que toutes les sections européennes) et 11 000 suppressions de postes sont annoncées pour la rentrée prochaine. « Nous attendons une réaction du gouvernement. Nous tenons à ce qu'il revienne en arrière car nous avons peur pour nos matières », expliquait Lucie, élève en terminale économique et sociale.

Benjamin Mathéaud, conseiller municipal d'opposition Alès, et ancien élève de JBD, présent lors de la manifestation, était aussi inquiet : « Même si Xavier Darcos, le ministre de l'Éducation nationale, admet qu'il a commis des erreurs, il campe sur ses positions. C'est la même chose pour la mairie d'Alès qui dit pourtant nous soutenir. » Le défilé s'est poursuivi l'après-midi à Nîmes, pour un rassemblement départemental. Le 15 mai, une journée d'action nationale est aussi prévue.

Floriane PIERMAY
(Source : http://www.midilibre.fr)

mardi 29 avril 2008

Manifestation du 29 avril dans le Gard FR3


Manifestation du 29 avril dans le Gard FR3

France 3 Sud a parlé de la manifestation à Jean-Baptiste DUMAS.

Communiqué du Mardi 29 avril 2008

Alès, le Mardi 29 Avril 2008

Parents, élèves et professeurs d’Alès unis contre les réformes de Monsieur DARCOS
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Face au refus du gouvernement d’entamer tout dialogue constructif pour améliorer les conditions d’études des lycéens, parents, élèves et professeurs des établissements publics d’Alès ont répondu présent à l’appel de grève unitaire. Le collectif des élèves du lycée Jean-Baptiste DUMAS à Alès se félicite de cette mobilisation réussie à laquelle plus 500 personnes ont participé.

Les élèves rappellent que leur colère fait suite à la nouvelle DHG amputée de 233 heures à JBD qui va se traduire par la disparition de la quasi-totalité des options facultatives artistiques, linguistiques ou sportives. Ne faisant pas du nombre de postes un principe les élèves s’insurgent toutefois contre l’absence de réforme et de concertation sérieuses pourtant indispensables pour espérer une amélioration qualitative de l’éducation nationale. Or, forcés de constater la seule volonté économique qui anime le gouvernement, les lycéens de JBD ne peuvent que condamner cette mesure en ce qu’elle déroge au principe d’égalité des chances.

Les élèves réitèrent leur demande d’entrevue à monsieur le Recteur afin de discuter de la situation complexe du lycée d’Alès, seul établissement public d’un bassin aux limites géographiques étendues. Ils espèrent en outre un rétablissement total sinon partiel des heures allouées à Jean-Baptiste DUMAS.

L’Olé

Initiative à Albi

lundi 28 avril 2008

Refusons la casse de l’éducation !

La casse de l’Education décidée par le gouvernement Fillon atteint désormais un niveau jamais atteint. Nous devons nous mobiliser aujourd’hui contre les suppressions massives de postes et de moyens qui sacrifient l’avenir de notre génération à des logiques d’économies budgétaires !

· Le budget 2008 prévoit 11 200 nouvelles suppressions de postes après les milliers déjà supprimés depuis 5 ans. Ces nouvelles réductions de moyens vont surcharger encore plus nos classes et dégrader davantage nos conditions d’étude. Le suivi individualisé des élèves sera de fait rendu impossible dans des classes surchargées. Les disparitions d’options, notamment les options artistiques ou les langues, risquent de réduire les choix proposés aux élèves. A JBD c’est plus de 233 heures supprimées et la quasi-totalité des options sacrifiées.

· Le Bac est lui aussi l’objet d’une volonté de réforme sans consultation des lycéens ! Les déclarations sur l’instauration possible d’un Bac unique qui impliquerait la suppression des filières au lycée n’ont été précédées d’aucun débat, alors même qu’aucune garantie sérieuse n’a été donnée aux élèves sur les conséquences de la réforme du Bac pro et le maintien du BEP !

· Parce que notre éducation est aujourd’hui menacée, il faut se mobiliser fortement. En ce sens, forts de nos convictions pour plus d’égalité et de justice, les lycéens de JBD comme ceux de toute la France se mobilisent pour défendre leur éducation.


· Organisation désastreuse dans l'enseignement des langues étrangères et dans les choix proposés, A JBD c’est la totalité des classes européennes qui seront supprimées ainsi que le grec, le latin et les autres langues rares.

· Des fermetures de classes ont lieu alors que les chiffres locaux montrent au contraire un réel besoin de nouvelles ouvertures. Les cours risquent d’être de plus en plus souvent difficilement assurés et les absences fréquemment non remplacées dans les collèges et les lycées. A JBD deux classes de seconde seront supprimées alors que les prévisions n’affichent pas une baisse des effectifs pour la rentrée 2008.


L’Éducation Nationale ne peut plus continuer à être victime d’une politique d'économie à tout prix. Les réactions du monde éducatif doivent êtres de plus en plus fortes pour obtenir une vraie concertation et une politique ambitieuse ayant pour but de faire réussir tous les élèves.

L'Etat par les moyens qu'il donne aux établissements doit être le garant du droit à la réussite de chaque jeune.

Mobilisons-nous !